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Conséquences de la Covid-19 en Afrique : « De nombreux pays africains (…) sont confrontés à un double inconvénient »

Mercredi 24 Février 2021

Le président de la Commission de l’Union africaine (Ua) révèle que sur les 55 membres de cette institution, 41 souffrent d’une baisse de leur Produit intérieur brut (Pib) à de la pandémie liée au coronavirus. Moussa Faki Mahamat souligne que leurs priorités pour la relance de l’économie de l’Union sont, entre autres, le renforcement du tissu industriel local, les investissements dans la gouvernance du capital humain, le développement des infrastructures de qualité à longue durée de vie et enfin la transformation numérique.


« Les conséquences de la Covid-19 sont déjà observables pour les ménages à faibles revenus, les Petites et moyennes entreprises et les opérateurs économiques du secteur informel », déclare le président de la Commission de l’Union africaine qui présidait hier, avec le président de la République sénégalaise Macky Sall et le secrétaire générale de l’Ocde Angel Gurria, la cérémonie d’ouverture de la 20e édition du Forum économique international sur l’Afrique.

Moussa Faki Mahamat confie, à l’occasion, que de nombreux pays africains riches en ressources naturelles, très dépendant du marché extérieur sont confrontés à un double inconvénient, avec d’une part, les prix des matières premières comme le pétrole qui ne cessent de s’effondrer et d’autre part avec la baisse drastique des exportations des produits de base.

Selon lui, la Covid-19 a accentué ces inconvénients et placé les pays africains dans une conjoncture économique sérieuse. En effet, explique-t-il, sur les 55 membres de notre Union,  41 souffrent d’une baisse de leur Produit intérieur brut (Pib). Ce qui se traduit, à l’en croire, par une perte de quelque 30 millions d’emplois entrainant un accroissement du nombre d’africains en situation d’extrême pauvreté estimée à 41,2 millions en 2021.

Aussi, note-t-il, la crise de la Covid-19 a constitué un moment de réflexion, parfois de remise en cause de plusieurs de nos stratégies de développement. Par conséquent, dit-il, nous devons en tirer des leçons et nous réadapter. A cet effet, pour Moussa Faki Mahamat, l’Afrique doit en premier lieu explorer ses propres potentialités et exploiter les opportunités offertes par le commerce intra-africain.

Par ailleurs, il soutient : « Nos priorités pour une relance économique durable tournent autour de quatre axes majeurs. » Il s’agit notamment du renforcement du tissu industriel local, des investissements dans la gouvernance du capital humain par la qualité de l’éducation et dans les systèmes de soins de santé, du développement des infrastructures de qualité à longue durée de vie et enfin de la transformation numérique.
Bassirou MBAYE
 














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