Pour Mme Silvia Karouzo, cette session présente un cadre important, puisqu’elle est un espace de dialogue devant permettre à des millions de personnes de ne souffrir de la faim. A ses dires, c’est le lieu aussi de réaffirmer l’engagement des partenaires financiers d’accompagner les autorités Maliennes pour la sécurité alimentaire.
Quant au Dr Nango Dembélé, il a fait savoir que le conseil national de sécurité alimentaire se tient dans un contexte alimentaire et nutritionnel difficile pour plus d’un quart de la population du Mali, à cause des nombreuses poches de déficit pluviométrique constatées à la sortie de la campagne agricole 2017-2018.
Selon lui, la campagne agricole 2017-2018 est appréciée moyenne avec des poches de mauvaises production par endroits. A ses dires, cette situation est due essentiellement aux perturbations survenues en début de campagne, à l’arrêt précoce des pluies au mois de septembre, à la faiblesse de la crue qui est découlée et les dégâts des déprédateurs tels que les oiseaux, les sautereaux, les chenilles et les pucerons. Encore que les conditions générales d’élevage sont moyennes dans le pays avec des poches de déficit de biomasse dans le sahel occidental et dans la vallée du fleuve Niger de Mopti à Gao.
Pour le ministre Dembélé, toutes les difficultés susmentionnées affectent négativement les autres secteurs économiques pourvoyeurs de revenus. Et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et des animaux s’avère problématique en 2018 sans une participation rapide sur les réponses.
Selon lui, 932 651 personnes sont en insécurité alimentaire et nutritionnelle sévère et 3 416 119 personnes sont en insécurité alimentaire modérée. « Le plan national de réponse 2018 tentera d’apporter des solutions d’atténuation pour plus de 4 348 770. Cela en mettant en cohérence les actions conjointes de l’Etat et ses partenaires » dira Dr. Nango Dembélé.
Pour conclure, le ministre dira que le Mali est suffisamment avancé dans le processus de réforme institutionnelle et des outils de gouvernance du dispositif national de sécurité alimentaire. Ce qui améliorera les performances de réponses auprès des couches les plus vulnérables.
Mahamane Maïga
Quant au Dr Nango Dembélé, il a fait savoir que le conseil national de sécurité alimentaire se tient dans un contexte alimentaire et nutritionnel difficile pour plus d’un quart de la population du Mali, à cause des nombreuses poches de déficit pluviométrique constatées à la sortie de la campagne agricole 2017-2018.
Selon lui, la campagne agricole 2017-2018 est appréciée moyenne avec des poches de mauvaises production par endroits. A ses dires, cette situation est due essentiellement aux perturbations survenues en début de campagne, à l’arrêt précoce des pluies au mois de septembre, à la faiblesse de la crue qui est découlée et les dégâts des déprédateurs tels que les oiseaux, les sautereaux, les chenilles et les pucerons. Encore que les conditions générales d’élevage sont moyennes dans le pays avec des poches de déficit de biomasse dans le sahel occidental et dans la vallée du fleuve Niger de Mopti à Gao.
Pour le ministre Dembélé, toutes les difficultés susmentionnées affectent négativement les autres secteurs économiques pourvoyeurs de revenus. Et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et des animaux s’avère problématique en 2018 sans une participation rapide sur les réponses.
Selon lui, 932 651 personnes sont en insécurité alimentaire et nutritionnelle sévère et 3 416 119 personnes sont en insécurité alimentaire modérée. « Le plan national de réponse 2018 tentera d’apporter des solutions d’atténuation pour plus de 4 348 770. Cela en mettant en cohérence les actions conjointes de l’Etat et ses partenaires » dira Dr. Nango Dembélé.
Pour conclure, le ministre dira que le Mali est suffisamment avancé dans le processus de réforme institutionnelle et des outils de gouvernance du dispositif national de sécurité alimentaire. Ce qui améliorera les performances de réponses auprès des couches les plus vulnérables.
Mahamane Maïga