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Aide publique au développement: L’OCDE salue les annonces de la France sur l’augmentation

Vendredi 21 Septembre 2018

L’OCDE salue les récentes annonces de la France en matière d’aide au développement, qui sont en ligne avec les recommandations du dernier Examen par les Pairs réalisé par le Comité d’Aide au développement de l’OCDE.


Les engagements pris par la France quant au budget de l’aide au développement pour 2019, l’ambition d’une nouvelle loi d’orientation et de programmation pour l’aide au développement, la priorité donnée aux pays les plus fragiles et le triplement, en 2019, de l’aide sous forme de dons sont autant de réponses rapides aux recommandations formulées par l’Examen.
 
 
En effet, le dernier Examen notait que la France avait augmenté son aide publique au développement (ADP) en 2017, après des baisses successives depuis 5 ans. Il recommandait que cette aide soit mieux orientée, et que le volume de l’APD sous forme de dons soit augmenté pour respecter ses ambitions en faveur des états fragiles et des pays les moins avancés.
 
«Nous saluons le fait que la France ait rétabli son niveau d’APD et se soit engagée à l’augmenter, ainsi que les récentes annonces qui répondent pour une large part aux recommandations formulées par le dernier Examen par les Pairs de l’OCDE. Nous encourageons la France à mettre en place une stratégie claire et cohérente afin d’atteindre ses priorités affichées et à ne pas subordonner l’aide au développement à des problématiques de sécurité ou de régulation des flux migratoires», a déclaré la Présidente du CAD Charlotte Petri Gornitzka.
 
L’Examen saluait également l’adoption en 2014 de la loi d’orientation et de programmation de la politique de développement qui a permis d’établir un cadre stratégique complet et des priorités claires, notamment dans son approche des contextes fragiles. La France a également renforcé la gestion des ressources humaines de l’Agence française de développement (AFD).
 
Pour autant, l’Examen souligne que la France doit s’assurer que la lutte contre la pauvreté et les inégalités reste son objectif principal.
 
 
En 2017, la France a été le pays qui a le plus augmenté son aide publique au développement, avec une hausse de près de 15 %, pour atteindre 11.36 milliards USD (0,43 % du revenu national brut ou RNB). Après une période de baisses importantes entre 2012 et 2016, où l’APD avait reculé de 0,45 % à 0,38 % du RNB, cette hausse permet de retrouver un niveau d’APD proche de celui de 2012.
 
L’Examen insistait sur la nécessité d’une action rapide pour atteindre l’objectif que la France s’est fixé de consacrer 0,55% de son RNB à l’aide d’ici 2022 : l’annonce par le Président de la République d’un milliard d’euros en autorisations d’engagement supplémentaire pour 2019 va dans cette direction.
 
À titre de comparaison, le ratio moyen de l’APD par rapport au RNB des donneurs du CAD a atteint 0.31 % en 2017, et cinq membres du CAD ont réalisé l’objectif de 0,7 % fixé par les Nations Unies.
 
L’examen souligne que la France joue un rôle de premier plan dans la stabilité internationale, en participant à la lutte contre les fragilités et au maintien de la sécurité, notamment au Sahel. Elle a fait de l’environnement, du climat et de la biodiversité des priorités, et s’est engagée à y consacrer 5 milliards d’euros à l’horizon 2020. Elle a également mis en place des instruments de financements du développement innovants.
 
Les cinq principaux bénéficiaires de l’aide française en 2015/16 étaient le Maroc, la Colombie, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et la Jordanie, qui sont tous des pays à revenus intermédiaires. Ses 19 pays prioritaires n’ont reçu globalement que 14 % de l’APD bilatérale de la France, et seulement 19% de son aide bilatérale est allée aux pays les moins avancés (les pays membres du CAD consacrent, en moyenne, 37% de leur aide aux pays les moins avancés). Cela peut s’expliquer, en partie, par le fait que la France s’appuie largement sur l’instrument des prêts, qui représentaient 45 % de son APD brute bilatérale en 2016.
 
Suivant les recommandations de l’OCDE, la France a annoncé pour 2019 l’augmentation de la part de ses dons dans l’APD et une priorité donnée aux pays les plus fragiles.
 
Il ressort de l’Examen que la France avait pleinement mis en œuvre 3 des 17 recommandations de l’Examen par les pairs de 2012, et en a partiellement mis en œuvre 11. Accroître la part de dons et augmenter son budget d’aide humanitaire comptent parmi les trois recommandations qui n’avaient pas été concrétisées, mais les récentes annonces montrent une réelle volonté d’action pour suivre ces recommandations.
 
Chaque membre du CAD est soumis à un examen tous les cinq ans, dans le but de suivre ses efforts, de lui demander de rendre compte de l’exécution des engagements qu’il a souscrits, et de formuler des recommandations d’amélioration. Cet exercice prend appui sur des informations recueillies auprès des autorités du pays examiné et de pays partenaires – le Niger et le Maroc pour le présent examen–ainsi que de représentants de la société civile et du secteur privé.
 
Pathe TOURE














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