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Afrique :Le secteur privé est prié d’investir dans les projets d’infrastructures transfrontalières

Vendredi 30 Novembre 2018

Adeyinka Adeyemi, Conseiller principal pour l’intégration régionale et le commerce auprès de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), assure les investisseurs du secteur privé que des mécanismes fiables ont été mis en place pour faciliter et protéger les investissements dans les projets transfrontaliers à travers l’Afrique.


«Je suis heureux de vous informer que nous disposons maintenant de la Loi type PIDA - un cadre juridique harmonisé à l’échelle de l’Afrique pour faciliter les investissements du secteur privé dans des projets transfrontaliers sur le continent», déclare Adeyemi.

Il souligne que depuis si longtemps de nombreux investisseurs ont déclaré que l’Afrique était trop risquée pour des investissements en raison des nombreuses politiques, lois et réglementations impliquées dans des projets transfrontaliers, mais qu’avec la Loi type PIDA en place, vous n’avez plus du tout à vous inquiéter de cela ».
Tels sont ses paroles lors d’un évènement parallèle organisé en marge de la Conférence sur l’économie bleue organisé à Nairobi. Ledit évènement a pour objectif de sensibiliser et inciter les acteurs et les investisseurs à donner la priorité au projet de Corridor du Port de Lamu, Sud-Soudan, Éthiopie (LAPSSET), compte tenu de ses « énormes potentiels économiques».
 
 
Le Ministre éthiopien des transports, Dagmawit Moges, souligne que le Gouvernement éthiopien est fermement convaincu que le potentiel d’investissement et de tourisme du sud de l’Éthiopie est étroitement lié au programme du Corridor LAPSSET.

Elle dit que le projet «porte espoir et rêves aux peuples des trois pays, et je voudrais réaffirmer l’engagement de l’Éthiopie à réaliser une si noble aspiration».

Moges insiste en outre sur le fait que mis à part les liens infrastructurels, les partenaires de LAPSSET ont un rôle crucial à jouer pour renforcer la viabilité économique du Corridor en investissant dans d’autres projets complémentaires tels que des zones économiques spéciales, des zones de libre-échange et des parcs industriels.
De même, James Macharia, Secrétaire du Cabinet du Ministère des transports, des infrastructures, du logement et du développement urbain du Kenya, fait remarquer que des progrès significatifs ont été accomplis, mais que les gouvernements doivent prendre l’initiative et investir de manière considérable dans le projet afin d’attirer le secteur privé.

«LAPSSET est passé d’un concept à une réalité. Maintenant, des investissements supplémentaires sont nécessaires. Mais pour que le secteur privé y participe, ce dernier doit voir ce que le Gouvernement a réalisé», indique Macharia.

Ibrah Wahabou, du NEPAD, informe que les phases de construction et d’exploitation du projet créeront des opportunités d’emplois importantes dans les trois pays et qu’il faudra donc accorder la plus haute priorité à celles-ci. Il a décrit de manière convaincante, dans son exposé intitulé, «Boîte à outils pour la création d’emplois PIDA : optimiser le potentiel de création d’emplois LAPSSET».

Pour sa part, Stephen Karingi, Directeur de l’intégration régionale et du commerce de la CEA, précise que LAPSSET est censé jouer un rôle dans la réalisation de la Zone de libre-échange continentale (ZLECA), car « nous ne pouvons exploiter le potentiel de la ZLECA sans un mouvement de personnes et de biens et services et de facilitation du commerce transfrontalier et d’investissements.

Adeyemi de la CEA assure aux investisseurs potentiels que « leur argent est en sécurité », ajoutant que «s’il avait personnellement cet argent et qu’il ne travaillait pas pour l’ONU, LAPSSET est exactement l’option qu’il opterait pour sans crainte en matière d’investissement».
L’évènement, qui s’est déroulé le 27 novembre à Nairobi, était co-organisé par la CEA et l'’Autorité de développement du corridor LAPSSET.
 
 
Pathé TOURE
 














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