Avec l’évolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication, la Poste malienne traverse des difficultés. L’Etat est à la recherche de solution pour la relance.
Malheureusement, l’ex-PDG de la poste, Oualy Sékou Traoré s’est permis de négocier une convention avec le Groupe banque de Dakar, sans se référer à son département de tutelle, le ministre de l’Economie numérique et de la communication. Selon le comité syndical de la poste, cette convention a été signée depuis janvier 2017 et n’a été portée à la connaissance des administrateurs qu’en mars dernier.
« La poste appartient d’abord aux postiers. Aucun plan de relance ne peut réussir sans l’implication du syndicat. Personne ne connaissait le contenu du plan de relance, même les proches collaborateurs du PDG ne pouvaient vous en dire quelque chose. Certains ont assisté à des échanges par vidéoconférence avec le partenaire dit stratégique, mais ne connaissent rien du fond du dossier. Nous avons adressé une lettre à la direction pour qu’on ait des documents sur le plan, sans succès. Le syndicat a toujours mis dans ses doléances la dotation de la poste d’un plan de relance, mais nous n’adhérons pas à un plan dont on ignore le contenu. Nous ne pouvons pas conduire les travailleurs dans l’incertitude » a affirmé le secrétaire général Seydou Diarra.
C’est à l’arrivée des responsables du Groupe banque du Dakar à Bamako pour entamer l’exécution de la convention, que l’affaire à éclater. A en croire, notre source, la convention prévoyait la création d’une société entre les deux parties dont seuls 20% des actions seraient détenus par la poste et le reste par la partie sénégalaise. L’activité principale de cette entité serait le transfert d’argent et plus tard la création d’une banque. Aussi, tous les biens immobiliers de la poste seraient affectés à cette société excepter le siège de la direction générale en face du Grand hôtel.
Face à cette convention aux contours flous, le ministère de l’Economie numérique a immédiatement fait limoger le PDG par le conseil des ministres. C’est son adjoint, Boubacar Traoré qui assure l’intérim. Au niveau du département, on préfère ne pas parler pour le moment de cette convention. Mais une source rassure qu’il n’est pas question pour l’Etat de cautionner une telle chose qui ne prend ni en compte les intérêts du pays, ni des travailleurs.
Youssef Ibrahim
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Malheureusement, l’ex-PDG de la poste, Oualy Sékou Traoré s’est permis de négocier une convention avec le Groupe banque de Dakar, sans se référer à son département de tutelle, le ministre de l’Economie numérique et de la communication. Selon le comité syndical de la poste, cette convention a été signée depuis janvier 2017 et n’a été portée à la connaissance des administrateurs qu’en mars dernier.
« La poste appartient d’abord aux postiers. Aucun plan de relance ne peut réussir sans l’implication du syndicat. Personne ne connaissait le contenu du plan de relance, même les proches collaborateurs du PDG ne pouvaient vous en dire quelque chose. Certains ont assisté à des échanges par vidéoconférence avec le partenaire dit stratégique, mais ne connaissent rien du fond du dossier. Nous avons adressé une lettre à la direction pour qu’on ait des documents sur le plan, sans succès. Le syndicat a toujours mis dans ses doléances la dotation de la poste d’un plan de relance, mais nous n’adhérons pas à un plan dont on ignore le contenu. Nous ne pouvons pas conduire les travailleurs dans l’incertitude » a affirmé le secrétaire général Seydou Diarra.
C’est à l’arrivée des responsables du Groupe banque du Dakar à Bamako pour entamer l’exécution de la convention, que l’affaire à éclater. A en croire, notre source, la convention prévoyait la création d’une société entre les deux parties dont seuls 20% des actions seraient détenus par la poste et le reste par la partie sénégalaise. L’activité principale de cette entité serait le transfert d’argent et plus tard la création d’une banque. Aussi, tous les biens immobiliers de la poste seraient affectés à cette société excepter le siège de la direction générale en face du Grand hôtel.
Face à cette convention aux contours flous, le ministère de l’Economie numérique a immédiatement fait limoger le PDG par le conseil des ministres. C’est son adjoint, Boubacar Traoré qui assure l’intérim. Au niveau du département, on préfère ne pas parler pour le moment de cette convention. Mais une source rassure qu’il n’est pas question pour l’Etat de cautionner une telle chose qui ne prend ni en compte les intérêts du pays, ni des travailleurs.
Youssef Ibrahim
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