Il faut noter que l’exécution de ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger.
Selon le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, l’accord va boucler bientôt sa phase intérimaire. « Pour passer à la prochaine phase, qui est la réinsertion des ex-combattants, le gouvernement a procédé à la création de la structure du Groupe de Travail DDR (GTDDR) en juin 2014 suivi d’un décret de fonctionnement n° 0894 du 31 décembre 2015. Ces différentes actions ont pour missions, entre autres, de définir les critères d’éligibilité pour l’inclusion des individus dans les activités de DDR ; de gérer de façon efficace tous les projets qui vont de pair avec l’accord pour la paix ; de suivre et évaluer les activités du programme DRR et enfin d’examiner les rapports et états financiers du fonctionnement de la CNDDR », a expliqué le Général Salif Koné.
S’agissant de la feuille de route, il a laissé entendre qu’elle situera les responsabilités du Gouvernement malien, de la Banque Mondiale et de la MINUSMA, dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la commission. « Ces activités sont reparties en trois parties. La première partie est composée des actions préalables qui ne relèvent pas de compétences du ministère de la Défense et des Anciens Combattants. Quant à la deuxième partie, elles concernent les actions de désarmement et de démobilisation (cantonnement des ex-combattants). Enfin, la dernière partie concerne les actions de réinsertion, liées au programme national DDR », a-t-il expliqué.
Le Général Salif Koné dira que le gouvernement à travers le ministère de la Défense et des Anciens Combattants et celui de la Sécurité mettra tout en œuvre pour la réussite du projet.
En ce qui concerne le coût, Mme Soukeyna Kané, représentante de la Banque Mondiale, dira qu’il s’élève à 29 millions de dollars. Sur ce volet, la MINUSMA a obtenu 21 000 000 de dollars. Il reste seulement 8 000 000 de dollars pour couvrir l’ensemble des besoins du volet DDR. Les besoins du volet réinsertion, un volet crucial sont évalués à 50 millions de dollars, soit environ 30 milliards de francs CFA.
Mahamane Maïga
Selon le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, l’accord va boucler bientôt sa phase intérimaire. « Pour passer à la prochaine phase, qui est la réinsertion des ex-combattants, le gouvernement a procédé à la création de la structure du Groupe de Travail DDR (GTDDR) en juin 2014 suivi d’un décret de fonctionnement n° 0894 du 31 décembre 2015. Ces différentes actions ont pour missions, entre autres, de définir les critères d’éligibilité pour l’inclusion des individus dans les activités de DDR ; de gérer de façon efficace tous les projets qui vont de pair avec l’accord pour la paix ; de suivre et évaluer les activités du programme DRR et enfin d’examiner les rapports et états financiers du fonctionnement de la CNDDR », a expliqué le Général Salif Koné.
S’agissant de la feuille de route, il a laissé entendre qu’elle situera les responsabilités du Gouvernement malien, de la Banque Mondiale et de la MINUSMA, dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la commission. « Ces activités sont reparties en trois parties. La première partie est composée des actions préalables qui ne relèvent pas de compétences du ministère de la Défense et des Anciens Combattants. Quant à la deuxième partie, elles concernent les actions de désarmement et de démobilisation (cantonnement des ex-combattants). Enfin, la dernière partie concerne les actions de réinsertion, liées au programme national DDR », a-t-il expliqué.
Le Général Salif Koné dira que le gouvernement à travers le ministère de la Défense et des Anciens Combattants et celui de la Sécurité mettra tout en œuvre pour la réussite du projet.
En ce qui concerne le coût, Mme Soukeyna Kané, représentante de la Banque Mondiale, dira qu’il s’élève à 29 millions de dollars. Sur ce volet, la MINUSMA a obtenu 21 000 000 de dollars. Il reste seulement 8 000 000 de dollars pour couvrir l’ensemble des besoins du volet DDR. Les besoins du volet réinsertion, un volet crucial sont évalués à 50 millions de dollars, soit environ 30 milliards de francs CFA.
Mahamane Maïga