L’objectif de cet atelier est d’élaborer des solutions pratiques et réalisables visant à améliorer la conception et la mise en œuvre du programme de subvention des intrants agricoles au Mali vers un programme de subvention « intelligente-Smart » et d’identifier les investissements et les réformes politiques nécessaires pour améliorer l’accès aux intrants à moindre coût, et aussi d’augmenter leur adoption et leur utilisation par les petits agriculteurs. Le Directeur National de l’Agriculture, Siaka Fofana, a indiqué que compte tenu de la progression des productions de 2008 à nos jours en général, et des résultats engrangés dans les productions Agricoles en 2016 -2017, avec une production céréalière record de huit millions huit cent quarante Neuf Mille (8.849.000) tonnes et Six Cent Quarante Cinq Mille (647.000) tonnes de coton graine, la pertinence de la subvention pour soutenir les productions agricoles n’est plus à démontrer. Le ministre de l’Agriculture, Nango Dembéle a salué la longue et fructueuse collaboration avec AGRA depuis 2006, à travers le financement de 43 projets pour plus de 20 millions de Dollars (USD). Les résultats de cette collaboration sont aujourd’hui bien visibles en termes de technologies disponibles au niveau des producteurs et surtout d’amélioration de leurs revenus. Il a souligné qu’au Mali, l’Agriculture occupe plus de 80% de la population et dispose plus de 65 millions d’hectares utilisables inondables, avec 2.600 km de cours d’eau. Ces potentialités justifient l’engagement et la volonté politique des plus hautes autorités de faire du Mali une puissance agricole en vue d’asseoir les bases durables de la sécurité alimentaire. Il a précisé que le Gouvernement a défini et pris des initiatives réalistes de grande envergure devant contribuer à la mise en œuvre des projets de développement concrets d’utilité publique. L’affectation de 15% du budget national au secteur rural concrétise l’engagement du président de la République de parvenir à une agriculture performante. « Les subventions de l’Etat ont porté sur les engrais minéraux et organiques, les semences des céréales et le coton. Les quantités d’engrais sont passées de 122.550 tonnes en 2009/2010 à 351.861 tonnes en 2014/2015, soit une augmentation annuelle de 38.218 tonnes (31%). Les subventions ont concerné d’abord le riz, puis le maïs, les mil/sorgho, le blé, le coton et se sont étendues à partir de la campagne agricole 2014/2015 aux intrants animaux », a-t-il conclu.
Flani SORA