Selon les têtes éclairées de l’ONG altermondialiste, les dettes ou microcrédits sont accordés aux femmes avec des conditions d’apurement insuffisamment expliquées aux débitrices dans les institutions de microcrédits.
Cette situation peut aboutir à des conséquences désastreuses pour les femmes. Certaines organisations de la société civile jugent ces dettes illégitimes et n’apprécient guère de voir les femmes confrontées à ce casse-tête.
Convaincue donc de la nécessité de s’inscrire dans une logique de redressement de ce tort, la Coalition des alternatives africaines Dette et développement-Mali (CAD-MALI) a organisé séminaire de formation sur la « dette et microcrédits ».
Le secrétaire générale de CAD-MALI a tenu à rappeler qu’au regard du poids du microcrédit sur les femmes, son organisation entend proposer une nouvelle alternative au gouvernement pour que les femmes ne soient plus victimes de cette situation.
Par ailleurs, Badialo Diallo a expliqué que l’ajustement structurel est à la base de ce phénomène. En effet, ce programme de réforme économique des institutions de Bretton Woods (Fonds monétaire international et Banque mondiale) a été mis en place pour permettre aux pays touchés par de graves conjonctures économiques de sortir de la crise.
Se montrant plus soucieuse, la secrétaire générale de CAD-Mali a aussi souligné que du fait de ce programme de redressement, des hommes et femmes ont quitté leur emploi pour s’endetter auprès des institutions de microcrédits afin de s’installer à leur propre compte et mener des activités génératrices de revenus. Or, déplore la secrétaire générale, si on se jette dans ces activités sans formation, on ne peut rien réaliser de bon. Ce qui engendre d’autres problèmes au lieu d’en résoudre.
Mahamane MAIGA
Cette situation peut aboutir à des conséquences désastreuses pour les femmes. Certaines organisations de la société civile jugent ces dettes illégitimes et n’apprécient guère de voir les femmes confrontées à ce casse-tête.
Convaincue donc de la nécessité de s’inscrire dans une logique de redressement de ce tort, la Coalition des alternatives africaines Dette et développement-Mali (CAD-MALI) a organisé séminaire de formation sur la « dette et microcrédits ».
Le secrétaire générale de CAD-MALI a tenu à rappeler qu’au regard du poids du microcrédit sur les femmes, son organisation entend proposer une nouvelle alternative au gouvernement pour que les femmes ne soient plus victimes de cette situation.
Par ailleurs, Badialo Diallo a expliqué que l’ajustement structurel est à la base de ce phénomène. En effet, ce programme de réforme économique des institutions de Bretton Woods (Fonds monétaire international et Banque mondiale) a été mis en place pour permettre aux pays touchés par de graves conjonctures économiques de sortir de la crise.
Se montrant plus soucieuse, la secrétaire générale de CAD-Mali a aussi souligné que du fait de ce programme de redressement, des hommes et femmes ont quitté leur emploi pour s’endetter auprès des institutions de microcrédits afin de s’installer à leur propre compte et mener des activités génératrices de revenus. Or, déplore la secrétaire générale, si on se jette dans ces activités sans formation, on ne peut rien réaliser de bon. Ce qui engendre d’autres problèmes au lieu d’en résoudre.
Mahamane MAIGA