De même, le Mali a atteint un score supérieur à la moyenne africaine (50,8) et inférieur à la moyenne régionale pour l’Afrique de l’Ouest (53,8). Selon la même source, le Mali a réalisé son meilleur score de catégorie en Sécurité et État de droit (56,2), et son score le plus faible en Développement Économique Durable (49,7).
L'indice Ibrahim de la Gouvernance en Afrique (IIAG) de 2017, publié aujourd'hui par la Fondation Mo Ibrahim, révèle que la trajectoire de la Gouvernance globale reste positive sur le long terme (2007-2016) au niveau du continent. Néanmoins, le progrès généralement enregistré sur dix ans se ralentit au cours de la seconde partie de la décennie. Plusieurs pays ne parviennent pas à soutenir leur progression, ou à inverser leur détérioration. Des signaux d’alerte apparaissent également dans certains secteurs-clé pour l’avenir du continent.
Cette onzième édition de l'IIAG examine plus particulièrement dans quelle mesure les trajectoires observées au cours des cinq dernières années (2012-2016), tant au niveau des pays que des indicateurs, confirment ou infirment les tendances structurelles de la décennie.
Sur les dix années écoulées, 40 pays affichent une progression conséquente en termes de Gouvernance globale. Dans la seconde moitié de la décennie, 18 d'entre eux, correspondant au total à 58 % de la population du continent, notamment la Cote d’Ivoire, le Togo, le Maroc, la Namibie, le Nigeria et le Sénégal, réussissent même à accélérer le rythme, permettant ainsi au continent d’atteindre en 2016 son meilleur score depuis 2000(50,8 sur 100). Toutefois, sur les cinq dernières années, au niveau du continent, le rythme annuel moyen d’amélioration de la Gouvernance globale ralentit. Sur ces 40 pays, plus de la moitié (22) ralentissent le rythme, comme le Rwanda et l’Ethiopie, voire même basculent vers le déclin, comme Maurice, le Cameroun, Djibouti, le Congo ou l’Angola, sur la seconde partie de la décennie. En outre, pour 8 des 12 pays dont le niveau de Gouvernance globale se détériore sur la décennie, la situation empire en seconde moitié de la décennie, notamment, outre la Libye ou la RCA, le Ghana, le Mozambique ou la Mauritanie.
La catégorie Développement humain reste celle qui réalise à la fois le meilleur score et le progrès le plus marqué sur la décennie, grâce au progrès conjoint de ses trois composantes : Protection sociale, Enseignement et Santé. Toutefois ce progrès fléchit sur la seconde moitié de la période.
Pathé TOURE
L'indice Ibrahim de la Gouvernance en Afrique (IIAG) de 2017, publié aujourd'hui par la Fondation Mo Ibrahim, révèle que la trajectoire de la Gouvernance globale reste positive sur le long terme (2007-2016) au niveau du continent. Néanmoins, le progrès généralement enregistré sur dix ans se ralentit au cours de la seconde partie de la décennie. Plusieurs pays ne parviennent pas à soutenir leur progression, ou à inverser leur détérioration. Des signaux d’alerte apparaissent également dans certains secteurs-clé pour l’avenir du continent.
Cette onzième édition de l'IIAG examine plus particulièrement dans quelle mesure les trajectoires observées au cours des cinq dernières années (2012-2016), tant au niveau des pays que des indicateurs, confirment ou infirment les tendances structurelles de la décennie.
Sur les dix années écoulées, 40 pays affichent une progression conséquente en termes de Gouvernance globale. Dans la seconde moitié de la décennie, 18 d'entre eux, correspondant au total à 58 % de la population du continent, notamment la Cote d’Ivoire, le Togo, le Maroc, la Namibie, le Nigeria et le Sénégal, réussissent même à accélérer le rythme, permettant ainsi au continent d’atteindre en 2016 son meilleur score depuis 2000(50,8 sur 100). Toutefois, sur les cinq dernières années, au niveau du continent, le rythme annuel moyen d’amélioration de la Gouvernance globale ralentit. Sur ces 40 pays, plus de la moitié (22) ralentissent le rythme, comme le Rwanda et l’Ethiopie, voire même basculent vers le déclin, comme Maurice, le Cameroun, Djibouti, le Congo ou l’Angola, sur la seconde partie de la décennie. En outre, pour 8 des 12 pays dont le niveau de Gouvernance globale se détériore sur la décennie, la situation empire en seconde moitié de la décennie, notamment, outre la Libye ou la RCA, le Ghana, le Mozambique ou la Mauritanie.
La catégorie Développement humain reste celle qui réalise à la fois le meilleur score et le progrès le plus marqué sur la décennie, grâce au progrès conjoint de ses trois composantes : Protection sociale, Enseignement et Santé. Toutefois ce progrès fléchit sur la seconde moitié de la période.
Pathé TOURE