Ce sont 524 cartons de foies de bœufs de 30kg par cartons, 50 cartons de rognons de 10kg par cartons et 3 cartons de pattes de bœufs de 30kg par cartons qui ont été saisis dans une chambre froide au marché des Halles de Bamako. Au départ estimé à 17 millions francs CFA par le trafiquant, l’évaluation faite par les services de la DRCC, la marchandise n’est pas loin des 35 millions de francs CFA. En provenance de la Guinée Conakry, les emballages des différents cartons portent le nom d’une marque Française, en l’occurrence Bigard.
Le marché malien est constamment inondé par des produits dont les origines ne sont pas forcement connues. Pourtant, dans l’arrêté 15-35 fixant la liste des produits prohibés à l’exportation est interdit l’importation et l’exportation de reste de bovins. Une décision qui se justifie par la méconnaissance et la non maîtrise des conditions d’exportation de ces genres de marchandise. Selon Issa Idrissa MAIGA, directeur régional du commerce et de la concurrence, ces produits sont le plus souvent conditionnés avec du formol. Après la saisie des poulets de chairs cette année, ce sont les restes de bovins impropres à la consommation qui avaient commencé à être vendus aux maliens. N’eût été les informations données par ces derniers, ces viandes auraient été vendus jusqu’au dernier morceau. D’où la recommandation de M. MAIGA, directeur régional du commerce et de la concurrence qui recommande aux population la vigilance et de faire très attention aux produits qui leur sont proposés au niveau des différents marchés.
Mimi Diawando
Le marché malien est constamment inondé par des produits dont les origines ne sont pas forcement connues. Pourtant, dans l’arrêté 15-35 fixant la liste des produits prohibés à l’exportation est interdit l’importation et l’exportation de reste de bovins. Une décision qui se justifie par la méconnaissance et la non maîtrise des conditions d’exportation de ces genres de marchandise. Selon Issa Idrissa MAIGA, directeur régional du commerce et de la concurrence, ces produits sont le plus souvent conditionnés avec du formol. Après la saisie des poulets de chairs cette année, ce sont les restes de bovins impropres à la consommation qui avaient commencé à être vendus aux maliens. N’eût été les informations données par ces derniers, ces viandes auraient été vendus jusqu’au dernier morceau. D’où la recommandation de M. MAIGA, directeur régional du commerce et de la concurrence qui recommande aux population la vigilance et de faire très attention aux produits qui leur sont proposés au niveau des différents marchés.
Mimi Diawando