La capitalisation boursière du marché des actions s’établit à 6 513 milliards FCFA. Les transactions en valeur du marché des actions s’établissent à 6,1 milliards FCFA en fin de semaine, portées principalement par les secteurs « SERVICES PUBLICS » (78%) et « FINANCES » (20%). Le titre CFAO CI réalise la plus importante progression du marché avec un gain de 39,33% tandis que le titre SUCRIVOIRE CI affiche la plus forte baisse avec une chute de 12,86%. Sur le marché des matières premières, les cours du pétrole brut et de l’or suivent une tendance haussière tandis que les cours du café et de l’huile de palme terminent la semaine en baisse.
ONATEL n’a pas échappé pas à la tendance générale baissière observée en 2017
Sur le marché des actions, le titre ONATEL n’a pas échappé pas à la tendance générale baissière observée en 2017 sur la BRVM. En effet, il a terminé l’année 2017 avec un cours de 9 560 FCFA, en baisse de 20,33% par rapport à son cours en début d’année. Cela pourrait s’expliquer non seulement par l’accentuation de la concurrence avec l’arrivée sur le marché burkinabè de la téléphonie de l’opérateur Orange, mais surtout par les démêlés d’ONATEL avec l’administration publique burkinabè, dont le plus récent qui date de février 2017 – période coïncidant avec le début de la baisse du cours du titre – faisait cas d’un paiement de plus de 7 milliards de FCFA (environ 40% du résultat net au 3e trimestre 2016) au titre de droits de douanes non payés. Cependant, avec une évolution à la hausse, légère de son parc mobile (+2%) et assez importante de son parc internet (+34%), une quasi-stagnation de son chiffre d’affaires (-0,23%) et une progression de son résultat des activités ordinaires (+15%) au 3 e trimestre de l’année 2017 (par rapport à la même période en 2016), les performances financières et opérationnelles d’ONATEL semblent ne pas souffrir des affres de la concurrence. Par ailleurs, sur les deux premières semaines de l’année 2018, le cours titre a perdu 16,37% pour s’établir à 7 995 FCFA. Pour l’exercice 2018, les performances D’ONATEL , note Bloomfield Intelligence, dépendront de sa capacité à innover et à offrir des services de qualité à ses abonnés, dans un environnement marqué par la présence d’un challenger de taille. Ce qui influera nécessairement sur l’évolution du titre sur le marché boursier.
Mariama Diallo
ONATEL n’a pas échappé pas à la tendance générale baissière observée en 2017
Sur le marché des actions, le titre ONATEL n’a pas échappé pas à la tendance générale baissière observée en 2017 sur la BRVM. En effet, il a terminé l’année 2017 avec un cours de 9 560 FCFA, en baisse de 20,33% par rapport à son cours en début d’année. Cela pourrait s’expliquer non seulement par l’accentuation de la concurrence avec l’arrivée sur le marché burkinabè de la téléphonie de l’opérateur Orange, mais surtout par les démêlés d’ONATEL avec l’administration publique burkinabè, dont le plus récent qui date de février 2017 – période coïncidant avec le début de la baisse du cours du titre – faisait cas d’un paiement de plus de 7 milliards de FCFA (environ 40% du résultat net au 3e trimestre 2016) au titre de droits de douanes non payés. Cependant, avec une évolution à la hausse, légère de son parc mobile (+2%) et assez importante de son parc internet (+34%), une quasi-stagnation de son chiffre d’affaires (-0,23%) et une progression de son résultat des activités ordinaires (+15%) au 3 e trimestre de l’année 2017 (par rapport à la même période en 2016), les performances financières et opérationnelles d’ONATEL semblent ne pas souffrir des affres de la concurrence. Par ailleurs, sur les deux premières semaines de l’année 2018, le cours titre a perdu 16,37% pour s’établir à 7 995 FCFA. Pour l’exercice 2018, les performances D’ONATEL , note Bloomfield Intelligence, dépendront de sa capacité à innover et à offrir des services de qualité à ses abonnés, dans un environnement marqué par la présence d’un challenger de taille. Ce qui influera nécessairement sur l’évolution du titre sur le marché boursier.
Mariama Diallo